Paris
Fumée
Un corps nu
Sur le canapé
Je me suis allongée
Je regarde par la fenêtre
Je divise ton reflet.
Les sonneries lointaines
Nous parlent
Elles réclament ton souffle,
L'ivresse d'un regard
Envers mon coeur brisé
Tu parles.
Mais il ne reste plus d'espoir
Alors t'allumes le prochain
Pour essayer de soulager.
La pluie tombe et frappe
Sur les vitres cassées,
Fumée.
Après une nouvelle taffe
Je fais semblant de t'oublier.
Je ferme les yeux et regarde
À l'intérieur de mes pensées
J'entends ton briquet
Le crépitement incessant
De l'air consommé
Tes lèvres cherchant
Un goût différent
Sur mes lèvres mouillées.
Je tâte ta peau
D'un air inquiétant
Vas-tu t'en aller?
Tu restes sur place.
Six- heures et quart,
Malgré les efforts
L'écart entre nous
Semble s'allonger.
Il n'y a que des mégots
Dans le cendrier.
On a fini les mots
Et il ne reste plus une place
Pour que tu viennes t'installer.
Mais tu comptes rester.
Fumée
Je nous regarde
Dans la distance
On a l'air changés.
Temples de promesses
Que l'on a négligées.
L'air est chargé
D' humide tristesse
Qui vient nous hanter.
On devient plus que deux particules
Qui maintiennent leur danse
À pas mémorisés.
Sous le froid d'hiver,
La friction est constante
Alors j'calcule mes mouvements
Pour éviter la décharge.
Paris nous observe,
On est obligés.
Fumée
T'en roules un puis, un autre
Follement amoureux
Deux pauvres enfants
Qui ne savent pas aimer.
Inconscients qu'à chaque taffe
Nous roulons en vitesse
Vers une fin assurée.
Tragédie annoncée
De deux amants qui
Eux, ne savent pas s'aimer.
Et à nouveau,
Fumée.
La lumière en fer
Tue tous nos secrets
Elle annonce le soir
La beauté incarnée
Le symbole de Paname
Dans une nuit éclairée
Au pieds la Seine
Je veux te nommer.
La ville lumière
Nous a achevé.
Plus un rayon de soleil
Dans l'obscurité
L'amour dans les rues,
Le ciel amoncelé,
La tête dans les nuages,
Je veux t'oublier.
Parfois je repense à elle
Et à tous nos péchés
Parfois Paris me manque.
Et moi qui ne regrette rien
J'ai laissé enfermés
Au 24ème étage,
Tous mes regrets.
Un corps nu
Sur le canapé
Je me suis allongée
Je regarde par la fenêtre
Je divise ton reflet.
Les sonneries lointaines
Nous parlent
Elles réclament ton souffle,
L'ivresse d'un regard
Envers mon coeur brisé
Tu parles.
Mais il ne reste plus d'espoir
Alors t'allumes le prochain
Pour essayer de soulager.
La pluie tombe et frappe
Sur les vitres cassées,
Fumée.
Après une nouvelle taffe
Je fais semblant de t'oublier.
Je ferme les yeux et regarde
À l'intérieur de mes pensées
J'entends ton briquet
Le crépitement incessant
De l'air consommé
Tes lèvres cherchant
Un goût différent
Sur mes lèvres mouillées.
Je tâte ta peau
D'un air inquiétant
Vas-tu t'en aller?
Tu restes sur place.
Six- heures et quart,
Malgré les efforts
L'écart entre nous
Semble s'allonger.
Il n'y a que des mégots
Dans le cendrier.
On a fini les mots
Et il ne reste plus une place
Pour que tu viennes t'installer.
Mais tu comptes rester.
Fumée
Je nous regarde
Dans la distance
On a l'air changés.
Temples de promesses
Que l'on a négligées.
L'air est chargé
D' humide tristesse
Qui vient nous hanter.
On devient plus que deux particules
Qui maintiennent leur danse
À pas mémorisés.
Sous le froid d'hiver,
La friction est constante
Alors j'calcule mes mouvements
Pour éviter la décharge.
Paris nous observe,
On est obligés.
Fumée
T'en roules un puis, un autre
Follement amoureux
Deux pauvres enfants
Qui ne savent pas aimer.
Inconscients qu'à chaque taffe
Nous roulons en vitesse
Vers une fin assurée.
Tragédie annoncée
De deux amants qui
Eux, ne savent pas s'aimer.
Et à nouveau,
Fumée.
La lumière en fer
Tue tous nos secrets
Elle annonce le soir
La beauté incarnée
Le symbole de Paname
Dans une nuit éclairée
Au pieds la Seine
Je veux te nommer.
La ville lumière
Nous a achevé.
Plus un rayon de soleil
Dans l'obscurité
L'amour dans les rues,
Le ciel amoncelé,
La tête dans les nuages,
Je veux t'oublier.
Parfois je repense à elle
Et à tous nos péchés
Parfois Paris me manque.
Et moi qui ne regrette rien
J'ai laissé enfermés
Au 24ème étage,
Tous mes regrets.
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